Les Mercenaires

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Les compagnies de mercenaires

En raison de la nature de leurs activités, les Mercenaires du Grands Royaume constituent un ensemble particulièrement hétérogène. Leurs différentes compagnies, auxquelles sont associés des niveaux de prestige très divers, s’enorgueillissent de combattants de tous les milieux et vantent la qualité de leurs services indifféremment de leurs anciennes activités, fussent-ils autrefois bandits, chasseurs de prime, athlètes ou Soldats. Les employeurs ne sont généralement pas très difficiles à ce propos ; seule importe l’efficacité des individus qu’ils engagent. La majorité des clients embauchent les Mercenaires uniquement afin que ces derniers assurent la sécurité de leur bien et/ou de leur personne pour une durée déterminée ; toutefois, il arrive également aux compagnies de s’illustrer en des circonstances plus spectaculaires. Les Mercenaires accompliront leur mission avec un pareil engagement s’ils sont embauchés par des autorités officielles pour accompagner les armées anglaises en temps de guerre ou par des roturiers pour embusquer un noble, pourvu que leur salaire soit satisfaisant.

Une compagnie se démarque néanmoins davantage du lot, par son efficacité et sa cruauté. Elle se nomme Blackmud. À ce stade, on ne parle presque plus d’une « compagnie », mais d’une véritable société comprenant des milliers d’employés. Une implacable petite armée qui pourrait, si elle le souhaitait, sérieusement donner du fil à retordre à la Royal Army. Ses dirigeants mettent un point d’honneur à ne recruter que la pire racaille qui soit : des types prêts à se salir les mains autant qu’il le faut tant que la paie est conséquente. En conséquence, leurs employés se retrouvent souvent dans des missions douteuses ou avec des clients pour le moins obscurs. Malgré tout, ils connaissent si bien les lois et ont tellement de contacts hauts-placés (généralement des clients actuels, passés ou futurs) qu’ils ne sont presque jamais inquiétés pour les actions. Ils sont riches, puissants, influents, craints et presque personne ne leur cherche des problèmes.

Des Mercenaires chevronnés, issus de diverses compagnies, sortent également du lot. L’un d’entre eux s’appelle Aaron Barks, dit « Le Loup ». Au sein du milieu, tout le monde a déjà entendu ce nom. Aussi imposant qu’agile, ce guerrier doit son surnom au groupe de Mercenaires qu’il fonda en 1880 : La Meute. Ancien fantassin du Grand Royaume, cet homme était réputé pour sa capacité à mener ses hommes efficacement et avec discernement ainsi qu’à garder son sang-froid, même dans la pire des situations. Était. Peu après son 26ème anniversaire, il retrouva à son domicile son épouse transpercée de vingt-six coups de couteau. Ayant perdu tout sens du devoir et surtout de la demi-mesure lors des missions qui suivirent, il fut condamné en cour martiale : pendaison pour insubordination aggravée. Barks réussit néanmoins à s’échapper la veille de son exécution, libéré de sa geôle par ses anciens frères d’armes, dont il avait gagné la confiance totale. Ensemble, ils fondèrent « La Meute », un groupe d’impitoyables tueurs à gages répondant au plus offrant. Sous cette couverture, Barks espérait mettre la main sur l’assassin de sa bien-aimée, obtenir des réponses, et lui rendre la monnaie de la pièce.